Se forcer un peu

Il y a des métiers où on peut se permettre de s'arrêter quand on est patraque. Pas le métier d'éleveur. Oui, je sais, les éleveurs installés en activité principale s'imaginent que c'est différent pour nous, dont l'élevage n'est qu'un hobby. Ils oublient juste que nous avons nous aussi des animaux, et des obligations sanitaires. Alors, on est bien obligé de faire quand-même, malgré la douleur. Voilà, j'ai pris ma matinée parce que la douleur m'a terrassé dans ma salle de bain et que je ne pouvais simplement plus bouger. Mais maintenant que je vais mieux, que la douleur bien que forte est devenue supportable, je vais faire comme n'importe quel autre éleveur: me bouger les fesses et faire mon ménage. Pour les chats. Parce que je n'ai pas plus le choix que ceux qui vivent de ce métier. Attention, je ne cherche pas à me plaindre: je n'ai aucune obligation à faire de l'élevage et je pourrais me contenter (si j'étais saine d'esprit) de profiter de mes chats. Mais j'ai choisi d'élever, comme j'ai choisi mon premier métier. Je voudrais juste être respectée pour celà, et que les gens ne s'imaginent pas que je me la coule douce. Rien de plus, rien de moins.

Sur ce, et après m'être bien marré intérieurement devant Gossip la gourmande qui, une fois de plus, m'aide en faisant la vaisselle (sic), je vais retourner à mon nettoyage et ma remise aux normes, en vous laissant cette petite photo explicite.